2 min read

En faire moins pour mieux en faire.

less is more sign

Lorsqu’il est question de développement de produit ou de service, la notion de création de valeur arrive sur le ring. Le combat peut vite devenir inégal si l’on se confronte à un marché, et pas juste à son imagination. Voici le constat que j’en ai fait à force de tuer des projets.

Il est aussi probable que l’envie de faire plus que l’autre ne soit pas toujours une priorité. C’est même ce que je défends assez souvent lorsque je rencontre d’autres entrepreneurs. Il n’est pas nécessaire d’être meilleur que son concurrent sur l’ensemble des tableaux : il faut s’astreindre à ne faire mieux que sur certains volets.

Cette innovation d’usage passe par une sélection plus drastique des fonctionnalités que l’on souhaite proposer. Il est inutile de céder à la tentation de tout faire : ce n’est ni raisonnable ni réalisable. Après tout, pour le commun des mortels, le couteau suisse est surtout un beau tire-bouchon ou un joli coupe-papier.

Ceci inclut la nécessité de proposer moins d’options, de préférences utilisateur. L’amélioration et la personnalisation de l’expérience passent par la phase d’épuration des capacités proposées. Il faut aller plus vite au cœur de ce que l’on propose.

Idem concernant les équipes, avec une taille plus réduite, mais plus impliquée, la notion d’efficacité et de rapidité d’exécution peut revenir dans les discussions d’évolution de l’offre. Le management d’équipe se fait souvent au détriment du management produit.

Il redevient possible d’imaginer avancer réellement en proposant moins de réunions, moins de rencontres entre individus, moins d’abstrait, moins de discussions sans décisions. Les freins sont plus souvent humains que technologiques.

Un peu à l’image de l’adage de la startup nation : « fake it until you make it ».

Mais ces belles envies qui ressemblent à un ensemble de portes ouvertes ne sont valables que si je me force aussi à promettre moins, promettre mieux, plus réaliste et moins idéaliste sur les projets menés de façon collaborative.

Depuis que j’adopte certains de ces beaux principes, je me suis rendu compte que les retours étaient ultra positif. Ce n’est pas vraiment ce que j’avais comme croyance avant de l’expérimenter.