Au final, c’est quoi un bon outil ?
Internet est devenu un monde d’outils, chaque usage doit avoir son assistant virtuel pour éviter l’erreur, sa startup dédiée, son pricing bien étudié et présenté dans un tableau à trois colonnes. Toutefois, un outil n’est rien sans l’utilisateur ni le besoin qu’il est supposé « combler ».
C’est le défaut que l’on retrouve bien souvent dans bon nombre d’outils en ligne qui déclenchent la réflexion suivante :
« mais à quoi ça sert vraiment ? ».
Tout dépend en fin de compte de 4 grands principes déjà bien connus et, mais souvent ignorés :
- Pas de stress dans la gestion des fichiers, multiplateforme évidemment
- Confortable, donc attractif
- Peu coûteux, ce n’est qu’un éditeur de texte au final
- Bien équipé, compteurs / buts à atteindre / exports possibles
L’aspect multiplateforme doit être au cœur même des réflexions des créateurs d’outils, s’enfermer sur une plateforme est une erreur courante encore trop rencontrée. Si le système d’exploitation est un problème, passons en ligne. Restons universels.
Sans être l’outil le plus beau, il faut qu’il soit assez attirant pour venir y passer quelques heures, déposer ses données, développer des envies … Les interfaces ne sont pas que des tableaux à boutons. Il s’agit d’univers de création à chouchouter.
Si un outil est cher, c’est qu’il doit proposer bien plus que son discours marketing. Finalement, tout outil de création est une version évoluée d’un éditeur de texte. Que ce soit des outils de planifications, de discussions à plusieurs, d’organisation d’équipe, de création graphique … Ces outils ne font que passer un brief écrit en actions visibles.
La gamification est indispensable, mais doit être pensée de façon logique, elle doit servir un but. Les utilisateurs doivent imaginer un monde sans outil contraignant qui détiendrait leurs données dans des bases obscures, sur des serveurs cryptés et des processus d’accès complexes.