La révolution iPad pour les étudiants : la fin des ordinateurs en cours approche ?
Rappelons-nous un peu la chronologie des faits, 26 janvier 2010, Steve Jobs est en pleine conférence Apple, il y dévoile le nouvel appareil révolutionnaire : l’iPad. Entre 2010 et 2018, il s’agit de plus de 350 millions d’unités vendues, ce qui est quand même pas mal pour un device souvent jugé inutile.
10 ans plus tard (et 7 versions différentes), l’iPad commence vraiment à prendre des parts de marchés sur le secteur des ordinateurs personnels. Notamment avec l’arrivée de l’iPad Pro, de son clavier et de la prise en charge des souris & trackpads.
En tant qu’intervenant professionnel auprès d’étudiants post-bac, je me retrouve très souvent devant une armée de MacBook en face de moi, accompagné évidemment du bruit des touches et du désintérêt notoire de ce qui se passe sur le vidéoprojecteur au profit d’une notification Messenger ou TikTok.
Mais ce n’est pas le sujet.
Je préfère me focaliser sur l’utilisation des ordinateurs par les étudiants (et par extension, les profs). L’ordinateur est un objet du passé, bien prévu pour être efficace avec nos méthodes du passé.
Avec l’annonce d’iOS 14 et de la présence de la multitude d’applications aujourd’hui disponibles sur l’AppStore, il est tout à fait possible de se limiter à une tablette pour envisager son cursus scolaire.
Voici rapidement les usages que j’en ai et que je vous invite à tester également :
- Production de documents avec G Suite (Docs & Sheets en tête)
- Production de documents avec Dropbox Paper
- Production de documents avec Keynote
- Rédaction de formats longs avec Ulysses
- Prise de notes rapides via Notes de Apple
- Gestion des emails avec Gmail (mais Mail reste efficace)
- Gestion de la liste de tâches avec Todoist
- Messageries instantanées avec Slack, Twist, Messenger et WhatsApp web (différents usages = différentes applications
- Développement avec CodeEditor couplé à quelques applications qui feront l’objet d’un article dédié
- Dessiner c’est gagner avec la suite Adobe et Procreate
- Gestion de serveurs avec AWS Console et CodeEditor (pour le SSH)
- Gestion de fichiers côté développement web avec Github
- Gestion de fichiers avec Files, qui récupère les dossiers Google Drive, Dropbox et autres services de stockages
- Stockage sur disque dur avec un Samsung T5 500 Go
- Édition et montage vidéo avec Lumafusion
- Retouche photo avec Lightroom
- Création de mind map avec MindNode
- …
Évidemment, cette liste paraît interminable et un peu complexe. Je l’accorde, toutefois il ne s’agit que d’un souci en apparence et non dans le fond.
2020 a été une année charnière en termes d’usage d’applications et d’outils SaaS. Désormais, la plupart sont utilisables sur tout type de support, y compris tablettes.
J’ai hâte de voir comment vont évoluer les salles de classe pour l’année à venir …
Le point noir dans cette affaire reste l’appropriation des outils par le public cible. Chaque application utilisée induit un usage particulier et un rendu particulier. Ce qui peut parfois paraître étrange, même si dans la réalité sur nos machines traditionnelles : c’est déjà le cas.
Bref, c’est une affaire à suivre. J’ai prévu de faire des articles focus sur chaque application dont je me sers.