Le no-code : démocratiser la création digitale sans tabou

Et si je vous disais que le véritable pouvoir du web ne réside pas dans les lignes de code, mais dans la capacité de n'importe qui à créer sans aucune compétence technique ?

Le no-code : démocratiser la création digitale sans tabou
Le vrai pouvoir du web n'est pas dans sa technologie mais dans son accessibilité.

Cette citation de Tim Berners-Lee, l'inventeur du World Wide Web, résume parfaitement la révolution silencieuse qui se déroule sous nos yeux depuis plus de trois décennies. Une révolution qui, contrairement à ce que beaucoup prétendent, n'est pas nouvelle, mais qui prend aujourd'hui une ampleur sans précédent.

C'est ce que j'ai proposé comme conférence dans le cadre du salon IDEMM cette année. 10 ans après ma première sollicitation par l'équipe organisatrice, ma 4 ème participation était définitivement tournée vers la remise en question de l'évolution des outils.

Voici le support que j'ai utilisé et pas mal d'informations ci-dessous :

IDEMM 2025 - No-Code & Co.

Une évolution nécessaire, pas une révolution

Le no-code, c'est cette approche qui permet de créer des applications via des interfaces visuelles, sans écrire une seule ligne de code. Certains la voient comme une mode passagère, une solution de facilité pour ceux qui ne veulent pas se confronter à la "vraie" programmation.

Pourtant, la réalité est bien différente : le no-code existe depuis plus de 30 ans, et on dit depuis tout aussi longtemps qu'il est inutile.

Et pourtant, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Selon McKinsey, le développement no-code peut réduire le temps de développement de 90% et les coûts de 60%. Ce n'est pas un détail, c'est une transformation fondamentale de notre rapport à la création digitale.

Le constat qui change tout

Aujourd'hui, seulement 0,5% de la population mondiale sait coder. En France, on compte environ 400 000 développeurs pour 67 millions d'habitants (soit 0,6%). Former un développeur professionnel prend entre 3 et 5 ans pour qu'il soit vraiment opérationnel.

Pendant ce temps, 80% des entreprises françaises cherchent à digitaliser davantage leurs processus, et selon l'INSEE, 82% des emplois nécessitent des compétences numériques.

Le déséquilibre est frappant : tout le monde a besoin d'outils digitaux, mais très peu peuvent les créer.

C'est précisément ce déséquilibre que le no-code vient résoudre. Il ne s'agit pas de remplacer les développeurs, mais d'élargir le cercle des créateurs digitaux, de démocratiser l'accès à la création d'outils qui répondent à des besoins concrets.