Si ce n’est pas cassé, il ne faut pas y toucher.
Dans sa version en anglais, l’expression est plus simple à saisir : “if it ain’t broke, don’t fix it“. Ce principe permet d’être plus efficace dans sa gestion des priorités et des impératifs de projets.
Il est courant de s’imaginer relever les défis du quotidien avec un peu d’huile de coude et du bon sens. Sauf que ce n’est pas toujours une bonne solution : tant que ça marche, il vaut mieux éviter de trop manipuler l’existant pour l’améliorer.
Que ce soit pour un bouton, une virgule, une image un peu bancale, un élément sur une page qui pourrait être amélioré … Soyons patients et laissons la place à l’expérience sur le long terme.
Assez régulièrement, la meilleure façon de perdre du temps sur un projet est de le peaufiner jusqu’à ce qu’il ne soit plus vraiment d’actualité.
Il faut essayer de prendre l’audace de partager sur l’instant, avoir le temps de récupérer quelques retours (les feedbacks indispensables), puis améliorer grâce à l’expérience. Pas grâce à l’envie de toucher la perfection du premier coup.